Intervention de Maud Petit

Séance en hémicycle du vendredi 15 février 2019 à 15h00
Pour une école de la confiance — Article 10

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

Il vise à ajouter une phrase ainsi rédigée : « [La formation] inclut obligatoirement une sensibilisation aux stades de développement de l'enfant et à ses droits. »

Aux termes de la Convention internationale des droits de l'enfant, adoptée par la France en 1989, l'intérêt supérieur de l'enfant est une préoccupation centrale des politiques publiques.

Cependant, malgré les progrès des neurosciences et de l'épigénétique, les formations initiales et continues font encore trop peu de place à ces thématiques, indispensables pour comprendre les différents stades de développement de l'enfant, donc pour instruire le jeune enfant. Les enfants restent trop peu considérés comme des acteurs et des sujets de droit au sein de notre société.

Ce projet de loi instaure, et je m'en félicite, l'instruction obligatoire dès 3 ans. Cette avancée doit être accompagnée de toutes les mesures de formation qui s'imposent. Les premières années de la vie d'un enfant sont capitales dans sa construction. Les enseignants, tout comme les parents bien sûr, ont une responsabilité majeure dans ce processus. Il est donc du devoir du législateur de leur donner accès à tous les outils utiles pour parfaire leur formation.

C'est pourquoi, en adéquation avec les recommandations du Défenseur des droits de 2018, cet amendement préconise de rendre obligatoire une formation aux stades du développement de l'enfant ainsi qu'à ses droits. Il est crucial de considérer l'enfant comme un individu à part entière, qui dispose des mêmes droits que les adultes.

1 commentaire :

Le 22/06/2019 à 18:20, Laïc1 a dit :

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C'est à dire le droit de se taire. Pour l'initiation au langage, c'est pas terrible...

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