Intervention de Nicole Trisse

Réunion du mercredi 6 février 2019 à 9h35
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Trisse :

Vous venez de nous rappeler l'importance du protocole sur les compétences de la prévôté, qui vient structurer davantage la relation bilatérale avec Djibouti et a un impact sur les activités des 1 450 militaires français déployés sur place, mais aussi sur leurs familles. Comme vous l'avez souligné, la France est la seule force militaire avec une présence familiale à Djibouti, ce qui accentue la nécessité d'un cadre juridique adapté.

Je n'ai pas de réserve à émettre sur le protocole en lui-même, qui porte sur un sujet précis et technique. Mais j'aimerais pousser un peu la réflexion sur les relations franco-djiboutiennes.

Certes, ce protocole tend à conforter le partenariat privilégié entre la France et Djibouti. Mais n'oublions pas qu'à côté de notre base militaire, la plus importante que nous ayons à l'étranger, nous avons pour voisins et concurrents directs, des bases américaines, japonaises mais aussi chinoises. Et cela, sans compter les autres nations qui se bousculent aux portes de la République de Djibouti, devenue le pays le plus convoité d'Afrique sur le plan militaire.

Vous soulignez que l'ambassadeur de Djibouti vous a affirmé sans ambiguïté que la France était attendue là-bas. À cet égard, pensez-vous que la diplomatie militaire menée par notre pays est suffisante ? Devrions-nous aller plus loin pour conforter notre partenariat stratégique ?

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