Comme les précédents, ces amendements ne présentent pas de véritable problème sur le fond. Ces propositions sont tout à fait pertinentes et votre rapport ne manquera pas d'inspirer la future agence d'évaluation. Toutefois, comme vient de le dire Mme la rapporteure, nous aurions tort de figer les choses dans la loi.
L'enjeu d'auto-évaluation me paraît fondamental et figurera certainement dans le système que nous retiendrons. De même, les comparaisons internationales doivent conduire à ce que l'agence d'évaluation, par sa méthodologie nécessairement évolutive, soit à la pointe des processus d'évaluation parmi les systèmes scolaires mondiaux. C'est un enjeu majeur pour la France. Sur le fond, nous allons donc tout à fait dans le sens que vous préconisez.
Il est important de préciser que, parallèlement aux travaux préparatoires menés par les inspections générales pour conduire à leur propre fusion, l'inspecteur général Thierry Bossard, ancien chef de service de l'IGAENR, travaille sur la base d'expérimentations en cours, notamment dans l'académie de Montpellier, pour préparer les méthodes d'évaluation envisageables pour les futurs établissements.
Tous ces processus montrent bien que c'est un travail évolutif, si je puis dire, appelé à s'enrichir très fortement sur la base de votre rapport – ce qui s'est déjà fait, d'une certaine manière, et cela continuera – et qui s'appuiera bien entendu sur la loi, sans qu'il soit nécessaire d'entrer d'ores et déjà dans les détails, de façon à permettre cette vitalité méthodologique dont devra faire preuve la future instance.