Intervention de Adrien Taquet

Séance en hémicycle du mardi 5 mars 2019 à 15h00
Questions au gouvernement — Gynécologie médicale

Adrien Taquet, secrétaire d'état auprès de la ministre des solidarités et de la santé :

Vous avez raison, nous payons aujourd'hui vingt ans d'abandon d'une spécialité, la gynécologie, dans notre pays. Depuis son arrivée au Gouvernement, la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, a commencé à mettre en oeuvre les actions nécessaires pour rattraper ce retard.

Tout d'abord, à travers la formation d'un plus grand nombre de gynécologues médicaux grâce à la réforme du troisième cycle des études médicales. 70 postes ont ainsi pu être ouverts l'année dernière, à la suite des ouvertures de postes que vous avez mentionnées.

Ensuite, la ministre a demandé aux agences régionales de santé d'organiser dans leurs programmes régionaux de santé un projet de santé adapté et sur mesure en fonction de l'offre de soins existante, notamment en permettant une meilleure collaboration entre les différentes professions pour assurer une meilleure prise en charge des femmes.

Comme vous le savez sans doute, les médecins généralistes peuvent ainsi effectuer un certain nombre d'actes et de suivis, car ils sont formés à effectuer un frottis ou un dépistage du cancer du sein. Il en est de même pour les sages-femmes.

J'ajoute que la réforme « Ma santé 2022 », dont une partie sera abordée au sein de cet hémicycle à l'occasion de l'examen du projet de loi relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé, qui débute cet après-midi en commission, permet de mieux répondre aux besoins de gradations de soins pour la prise en charge des femmes.

Dans chaque région, une offre et un parcours de soins seront proposés afin de permettre à toutes les femmes d'accéder à la fois à la prévention, au dépistage et au suivi des maladies gynécologiques.

Soyez convaincue de l'engagement et de la détermination de la ministre Agnès Buzyn, de moi-même et de l'ensemble du Gouvernement pour rattraper ce retard, dont les femmes ne doivent pas être les victimes.

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