Intervention de Meyer Habib

Réunion du mercredi 12 décembre 2018 à 17h05
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib :

J'ai trois questions et une demande.

Premièrement, où en sont nos relations avec l'Italie, pays qui m'est très cher ? Demain, le président de l'Assemblée nationale et nous-mêmes recevons le président du Parlement italien, après les tensions de ces derniers mois.

Deuxièmement, vous n'avez pas répondu, monsieur le ministre, à la question de la présidente de notre commission concernant les tunnels du Hezbollah, lequel est en train de prendre le Liban en otage, sous le regard de l'Iran, ce qui pourrait déclencher un incendie dans toute la région, et avant tout au Liban, pays qui nous est lui aussi très cher.

Troisièmement, comment expliquez-vous, monsieur le ministre, que l'un de vos ambassadeurs ait remis le prix des droits de l'homme 2018, à la Chancellerie, place Vendôme, à deux associations ayant inventé le mot d'ordre « boycott, désinvestissement, sanctions » (BDS), dont l'association Al Haq, qui est dirigée par un membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), à savoir une organisation terroriste qui, il y a quelques années, a notamment jeté à la mer M. Leon Klinghoffer, un tétraplégique américain, et détourné un avion d'Air France ?

Enfin, je vous demande, à titre conservatoire, de réintégrer les 20 000 Français qui ont été radiés des listes électorales dans un pays qui m'est aussi très cher, Israël. Je me suis longuement entretenu avec votre directeur de cabinet, Emmanuel Bonne. Cette entrevue était très intéressante. Il m'a dit, en substance : « Je ne peux pas désavouer mes services. » C'est un cas unique au monde : un électeur sur trois a été rayé des listes électorales consulaires, alors que 15 000 Français ont fait leur aliyah ces quatre dernières années. C'est incroyable ! Je n'ai pas le temps d'entrer dans les détails, mais je vous demande de suspendre cette décision, d'autant que la loi Urvoas ne s'appliquera plus à partir de l'année prochaine. J'ai également écrit au Président de la République. Chaque jour, des centaines de mails me sont adressés à ce sujet. Qu'il y ait 1 000, 2 000 ou 3 000 personnes en moins sur les listes, soit, mais pas 20 000 !

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