Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du jeudi 14 mars 2019 à 9h30
Croissance et transformation des entreprises — Article 44 (appelé par priorité)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Je comprendrais mieux que l'État récupère une somme tirée des privatisations pour adopter une vision purement stratégique.

Lorsque des start-up cherchent des financements, ce n'est pas BPIFrance qui se mobilise, mais les fameux pays classés A3 au regard du risque. Faisant partie de ceux qui ont monté un programme d'investissement en direction de ces pays, je connais les difficultés qui se présentent pour établir un tel dossier et mobiliser des acteurs afin qu'il puisse être efficace dans le temps.

Si je dis cela, c'est que cette entreprise pourrait très bien continuer sa route car c'est une machine à cash, avec de très belles perspectives. Dans le cadre concurrentiel qui est le sien, elle peut très bien continuer sur sa lancée et conquérir des parts de marché considérables dans les prochaines années. Si l'État a besoin de se désendetter, qu'il utilise Renault, Air France ou d'autres entreprises dans lesquelles il détient des parts minoritaires et ne joue aucun rôle stratégique, nul ne pourra dire le contraire.

Il est dommage que Jean-Luc Mélenchon ne soit pas là – mes propos lui seront rapportés – puisque, entre 2000 et 2002, il a été ministre d'un gouvernement qui avait lui-même réalisé des privatisations. J'ai eu la curiosité de le vérifier avec quelques collègues.

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