Intervention de Roland Lescure

Séance en hémicycle du vendredi 15 mars 2019 à 15h00
Croissance et transformation des entreprises — Article 8 bis b

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Lescure, rapporteur général :

C'est la discussion que nous avons eue en commission et qui nous a amenés à rejeter vos amendements sans aucune solution alternative.

Je vous remercie toutefois car vous avez, après le vote, conclu cette discussion par une alerte qui vous honore. Vous nous avez dit : on n'arrivera jamais à rien si l'on se comporte ainsi : les entreprises ne changeront pas ; nous serons incapables de convaincre les autres pays qu'il faut faire des efforts ; nous perdrons le rôle de phare que la France a su jouer pendant des années, c'est-à-dire celui d'un pays ayant sur un certain nombre de sujets un peu d'avance et sachant convaincre les uns et les autres.

Face à ce paradoxe, à savoir que si l'on peut interdire la production, l'impact sur l'environnement sera nul, on pouvait, certes, ne rien faire.

Mais nous avons travaillé. Et, après Dominique Potier, je veux surtout remercier la présidente de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire. En effet, madame la présidente, alors que vous étiez ces derniers jours à Nairobi, au Kenya, et malgré le décalage horaire, vous n'avez ménagé ni votre temps ni vos efforts afin que nous puissions échanger et essayer de trouver ensemble des solutions.

Si je ne suis pas sûr que celle qui est proposée vous convienne totalement, je pense en tout cas qu'elle est ce qu'elle est en partie grâce à vous. Je vous en remercie donc beaucoup.

Monsieur Fasquelle, puisque vous avez évoqué les engagements internationaux du Président Macron, je voudrais vous lire quelques phrases extraites d'une déclaration qui a été adoptée à Nairobi et sur laquelle l'Afrique souhaite que toutes les parties prenantes – les États, les villes, mais aussi les entreprises et les consommateurs – s'engagent en vue de faire avancer la protection des écosystèmes africains

C'est d'ailleurs ainsi – la protection des écosystèmes africains – que s'intitule le chapitre dont je vais vous parler maintenant.

Vous l'avez dit, monsieur Potier, comme vous, madame Pompili : notre devoir est aussi de nous appuyer les uns sur les autres afin que ces écosystèmes soient également préservés.

Ce chapitre est en anglais : vous en excuserez la traduction un peu approximative :

« Les participants ont insisté sur le fait que de nouveaux modèles économiques sont en train d'émerger en vue de construire des sociétés plus résistantes, une utilisation de la terre plus soutenable et la conservation de la biodiversité en s'appuyant sur des solutions biosourcées et la collaboration de toutes les parties prenantes.

Les participants ont également noté que la recherche et l'éducation, notamment sur la durabilité des sols, ont fait des progrès significatifs, même s'il en reste encore à faire pour pouvoir transformer complètement les modèles de production.

Ils ont également insisté sur le fait que les solutions biosourcées devraient être davantage généralisées. »

Monsieur Fasquelle, vous allez dire que tout ça, ce n'est que des mots.

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