Intervention de Agnès Buzyn

Séance en hémicycle du lundi 18 mars 2019 à 21h30
Organisation et transformation du système de santé — Article 1er

Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé :

Je vous propose de retirer cet amendement. À défaut, mon avis sera défavorable.

Par ailleurs, je vais répondre aux questions qui m'ont été posées. MM. Door et Dharréville et Mme Fiat se sont interrogés sur l'organisation et les critères de la sélection. Il n'est pas étonnant que ces précisions ne figurent pas dans l'article, puisque la suppression du numerus clausus et de la PACES fait rentrer les études de médecine dans le droit commun : on pourra accéder aux études de médecine en deuxième ou troisième année par différentes filières. La réflexion est en cours et les universités proposeront sans doute plusieurs schémas.

Il n'est plus question nulle part de licence en santé, puisque nous entendons garder un mode d'entrée sélectif reposant sur l'analyse et l'évaluation des compétences. Il est normal qu'un certain degré d'incertitude subsiste sur ce que sera ce nouveau modèle. J'insiste sur le fait que plusieurs formules seront disponibles, qui toutes conserveront l'exigence de sélection.

Beaucoup d'entre vous ont évoqué le chiffre de 20 % d'étudiants en médecine supplémentaires, en demandant comment ils pourraient être formés. Il s'agit là, je le rappelle, d'un chiffre maximal, les capacités de formation de nos universités et de nos hôpitaux n'étant pas infinies.

Ainsi que M. Vigier l'a indiqué, ce système ne signifie pas la fin du numerus clausus, puisque notre capacité à former des médecins reste limitée, …

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