Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du lundi 18 mars 2019 à 21h30
Organisation et transformation du système de santé — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Madame la ministre, vous dites qu'aux termes de l'alinéa 3, les capacités de formation seront adaptées aux besoins des territoires. Mais j'aimerais que vous mettiez davantage l'accent sur la territorialisation de la formation, pour une raison simple : vous ne pourrez corriger les disparités existantes qu'en allouant plus de moyens aux territoires qui souffrent le plus.

Ces moyens sont de deux natures. D'abord, des locaux : dans ce domaine, les collectivités peuvent vous aider là où le besoin s'en fait sentir ; la rapporteure le sait très bien puisque, dans sa région, le conseil régional a financé un amphithéâtre à Tours, pour 2 millions d'euros – n'est-ce pas, chère rapporteure ? Ensuite, des enseignants. Le problème n'est pas nouveau, madame la ministre : lorsque j'étais à Clermont-Ferrand, certains professeurs venaient de Paris ; on les appelait les turbo-profs.

Vous pourriez donc, avec Frédérique Vidal, donner l'impulsion en décidant que les territoires qui vont le plus souffrir dans les dix années qui viennent – car la situation, tout le monde doit le savoir, va être un peu plus dramatique chaque année – bénéficieront d'un dispositif correctif, ce que n'est pas celui que vous proposez.

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