Intervention de Joachim Son-Forget

Séance en hémicycle du mardi 19 mars 2019 à 21h30
Organisation et transformation du système de santé — Après l'article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

Je reviens à la charge avec mon histoire de stage de recherche dès la troisième année d'étude tant il me semble vraiment important d'inscrire une telle mesure dans le marbre.

Vous allez me répondre, je le sais, que des dispositifs existent déjà mais, en fait, la validation de stages de recherche ou de stages cliniques est à la discrétion des doyens d'UFR. J'ajoute qu'ils n'existent que dans le cadre de doubles cursus d'élite, soit dans certaines universités parisiennes, avec des cursus aménagés, soit, depuis Christian Bréchot, à l'INSERM.

Par ailleurs, les médecins formateurs dont vous avez besoin pour les terrains de stage existent. Il n'en manque pas, mais les carrières hospitalo-universitaires doivent être plus attractives, ce qui implique de payer ces derniers, de leur donner envie de rester dans ces filières-là.

Enfin, pour un médecin clinicien pur, ce type de stage est extrêmement important. En effet, de nos jours, nous vendons une médecine evidence based et nous voulons des médecins qui aient l'habitude de déchiffrer la science tout en pratiquant la médecine avec des preuves, ce qui nous évitera aussi de générer des charlatans comme les homéopathes – pour dire ce qu'une ministre de la santé ne peut pas dire.

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