Madame la ministre, j'aimerais vraiment obtenir une réponse à la question que je vais exprimer et qui rejoint celles de mes collègues. Qui va assurer le contrôle qualité ? Pour certaines spécialités, l'exercice mixte va bien fonctionner et va être un vrai bol d'air, mais pour d'autres, il n'entraînera que des effets de vases communicants s'il ne fait l'objet d'aucun contrôle. Ce contrôle doit-il être assuré au niveau de l'ARS ? Pour ma part, je préférerais un contrôle collégial, par spécialité, exercé par les professionnels de santé, les ordres, les patients et l'ARS. En tout cas, un contrôle qualité est nécessaire pour éviter les débordements. Il ne faut pas que l'hôpital se retrouve toujours à payer, en termes budgétaires et en termes de risque, pour certains actes alors que les soins les plus rémunérateurs seront assurés dans les cliniques. Au lieu de renforcer l'hôpital, ne risquons-nous pas de renforcer des potentats locaux ? Madame la ministre, je souhaite vraiment que vous nous disiez comment les choses vont se passer. Nous devons éviter le surmenage et empêcher que les praticiens ne passent d'un exercice à l'autre sans respecter la pause obligatoire prévue pour la protection des patients. Cela dit, je trouve votre idée plutôt bonne, d'autant que je connais ce type d'exercice mixte.