Intervention de Olivier Véran

Séance en hémicycle du jeudi 21 mars 2019 à 9h30
Organisation et transformation du système de santé — Après l'article 6

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran :

Je souscris à ce qui a été dit et je remercie Mme Bello d'avoir mis le doigt sur le sujet. Il est certain que l'amendement ne peut être voté en l'état, notamment pour des raisons d'écriture et de mise en place.

Une question ne s'en pose pas moins à propos des postes hospitalo-universitaires, même en tenant compte de l'activité de recherche et de formation. En effet, un rapport du Sénat a montré qu'on comptait, à Paris 5, six étudiants pour un PU-PH, contre quinze à Lille, soit un écart de 2,5 en termes d'encadrement des étudiants. Or, il me semble qu'à Lille, on fait de la recherche et de la formation, et que l'activité clinique y est tout à fait normale. Cette différence de ratio s'observe aussi entre l'AP-HP, l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, et la moyenne nationale, mais s'il est vrai que les hôpitaux parisiens disposent de nombreux centres de recherche d'excellence justifiant un taux d'encadrement élevé, le fait qu'on y trouve 2,5 fois plus d'enseignants par étudiant que dans certains CHU de la métropole où toutes les activités de recherche et d'enseignements sont réunis est sans doute un ratio trop élevé.

Je ne peux pas voter cet amendement et je voterai contre sans hésitation, mais la question doit être creusée.

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