Intervention de Agnès Buzyn

Séance en hémicycle du vendredi 22 mars 2019 à 15h00
Organisation et transformation du système de santé — Article 11

Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé :

Vos amendements sont totalement satisfaits. Dès lors qu'un registre est financé par de l'argent public – c'est le cas de ce registre des malformations ainsi que de tous les registres régionaux, qui sont d'ailleurs souvent situés dans les hôpitaux – , il a vocation à intégrer le SNDS. Par principe, toute donnée de santé financée par de l'argent public est mise en réseau de façon à permettre une utilisation améliorée. Nous savons en effet que, dans les big data, plus les bases de données sont importantes, plus elles sont intéressantes techniquement à exploiter. Concernant l'environnement, la difficulté aujourd'hui tient à la petite taille des registres : il est très difficile de mettre en évidence un agent environnemental sur des petites cohortes. L'intérêt de grandes bases de données est d'augmenter la puissance de calcul et la capacité à repérer un agent toxique. Cela permettra de gagner en puissance pour la recherche environnementale. Les registres ont donc vocation à y figurer.

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