En vous écoutant, Monsieur le ministre, je faisais un calcul rapide : une baisse de 0,2 point de PIB équivaut à peu près à 4,5 milliards d'euros, ce qui est tout à fait considérable.
Si les commerçants sont particulièrement touchés par cette crise, les villes ne sont pas épargnées : frais supplémentaires de remise en état des bâtiments, frais de propreté, réparations et rachat du mobilier urbain dégradé, dépenses de sécurité supplémentaires – la liste est longue. Le coût pour les villes s'élèverait à 30 millions d'euros, dont près de 1 million d'euros pour la seule ville de Dijon que vous n'avez pas citée. À cela s'ajoute la lassitude des élus dont les villes sont dégradées de week-end en week-end. Le Gouvernement a indiqué qu'il mettrait en oeuvre un plan d'action global. Le 13 février et le 7 mars, Monsieur le ministre, vous avez reçu les représentants de France urbaine pour commencer à en dessiner les contours. Pouvez-vous préciser les mesures qui seront proposées aux collectivités locales ?