Intervention de Michel Fanget

Réunion du mercredi 7 novembre 2018 à 9h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Fanget :

Dans le préambule du dernier rapport, Planète vivante, sur l'état de la biodiversité mondiale, le directeur général de WWF International, Marco Lambertini, note qu'il « ne peut y avoir de vie sur la planète totalement dépourvue de biodiversité, la toile du vivant dont chacun de nous dépend ». Chacun de nous est certain de l'enjeu que représente la préservation de la biodiversité, dont nous constatons chaque jour, au travers de rapports statistiques, combien elle est menacée. Isabelle Autissier, présidente du WWF France, a exprimé son désarroi dans une interview récente. Selon elle, la France ne fait pas assez et peine à atteindre les objectifs fixés par l'accord de la Conférence internationale de 2015 sur le climat (COP21). Or la France devrait être à l'avant-garde de ces questions, notamment parce que son domaine maritime fait d'elle la deuxième puissance maritime du monde. Vous avez-vous-même, amiral, indiqué combien le combat pour la biodiversité et contre le réchauffement climatique se joue, pour l'essentiel, sur les mers. Les enjeux actuels – l'eau, la nourriture et l'énergie pour tous – trouvent une part importante de leur solution dans les océans. Cela implique que notre pays puisse se doter d'une politique ambitieuse en la matière. Je pense notamment aux aires de préservation ou à l'usage qui pourrait être fait des courants et des vents marins.

Quelles sont vos positions sur ces questions de l'usage possible des mers, de la mise en valeur de ces espaces et de ce que la France peut faire à son niveau ? Comment pourrions-nous mieux prendre en compte l'espace maritime dans les discussions internationales ?

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