Intervention de Aina Kuric

Réunion du mardi 19 février 2019 à 17h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAina Kuric :

Au nom du groupe La République en Marche, je vous remercie, madame la Première ministre, de votre présence parmi nous et de l'éclairage que vous avez apporté sur le point de vue de l'Écosse en ces temps d'incertitude liés au Brexit. Á trente-neuf jours de son application supposée, on ne sait toujours pas dans quelles conditions il se fera, ni quels seront les contours des relations futures entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Notre Assemblée a récemment pris acte de cette situation en adoptant une loi d'habilitation, dans l'éventualité où l'accord de départ conclu entre le Royaume-Uni et l'Union européenne ne serait pas ratifié. Les conditions de sa réalisation semblant à nouveau remises en question par le Parlement de Westminster alors que l'Union européenne a fait savoir qu'il ne serait pas renégocié, il faut probablement s'attendre à un Brexit « dur ».

Dans ce contexte, les liens d'amitié ancienne doivent être renforcés entre la France et une Écosse qui a régulièrement dit sa volonté de rester dans l'Union européenne. Je souhaitais connaître votre position sur la place de l'Écosse dans l'Union européenne et sur ses relations bilatérales, en particulier avec la France, et j'ai retenu de vos propos que vous êtes favorable à l'organisation d'un second référendum. Se traduirait-il, pour l'Écosse, par un renoncement soit au Royaume-Uni soit à l'Union européenne ?

D'autre part, vous avez exprimé vos craintes à l'idée qu'en conséquence de la fin de la liberté de circulation, les citoyens européens partent du Royaume-Uni après l'entrée en vigueur du Brexit. Que pouvez-vous proposer, dans le cadre de l'autonomie dont vous disposez, aux citoyens européens résidant en Écosse ?

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