Intervention de Jean-Paul Lecoq

Réunion du mercredi 20 mars 2019 à 9h35
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Je ne m'étais pas penché sur le fond, mais si une audition a lieu, ce sera intéressant. Les personnes qui nous regardent doivent en effet se demander si elles vont à nouveau, un jour, être mises à contribution pour sauver les banques. Les gens savent qu'ils doivent à chaque fois payer doublement l'addition, car les banques se réengraissent sur leur dos.

Ce qui m'importe, c'est le fait d'entendre que parce qu'il y a le Brexit, qui est maintenant décrit comme une chance, après l'avoir été comme une catastrophe. Nous allons ainsi avoir la chance de pouvoir récupérer l'Autorité bancaire européenne. Pourvu qu'il y en ait d'autres.

Mais c'est parce qu'il y a le Brexit que nous allons pouvoir ratifier en urgence cette convention, que nous avons laissé traîner, afin de pouvoir récupérer l'Agence bancaire européenne.

Notre commission devrait être mieux considérée dans son travail sur les traités internationaux. L'AEMF est installée en France depuis neuf ans, et ces privilèges et protection n'existent pas, puisque nous n'avons pas ratifié, mais ils fonctionnent quand même. Et nous ratifions maintenant pour pouvoir récupérer l'Agence bancaire européenne. Travailler ainsi est déplorable.

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