Intervention de Éric Woerth

Séance en hémicycle du mardi 2 avril 2019 à 21h45
Débat sur la fiscalité et les dépenses publiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

Le coût du gaspillage est estimé par l'OCDE à plus de 20 % du total des dépenses de santé. Le maquis des allocations sociales nuit à leur efficacité. Nous proposons de créer une allocation sociale unique personnalisée, plafonnée à 75 % du SMIC. Il faut également redéfinir la frontière entre solidarité nationale et responsabilité individuelle – c'est probablement un moyen très puissant de réformer notre modèle social.

Toutes les dépenses et toutes les baisses d'impôts décidées par le Gouvernement sont légitimes, même lorsqu'elles ne sont pas financées. En revanche, aucune proposition de l'opposition tendant à réduire les dépenses ou la fiscalité ne l'est jamais aux yeux du Gouvernement. C'est un curieux tamis, une curieuse manière de procéder ! J'imagine que vous emploierez de nouveau cet argument tout à l'heure.

Nous assumons un plan de mesures nouvelles de 45 milliards d'euros sur plusieurs années, qui consisterait pour moitié à diminuer des impôts de production. Évidemment, nous pouvons le financer largement, en imposant la règle du « un sur deux » non plus en matière de personnel, mais en matière budgétaire : les économies doivent aller pour moitié à la réduction de l'impôt et pour moitié à la baisse du déficit.

Nous proposons, je l'ai dit, un premier plan d'économies de 20 milliards,...

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.