Intervention de Brigitte Kuster

Réunion du mercredi 13 mars 2019 à 9h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Kuster :

Mesdames, cela a été rappelé précédemment, vous avez fait le choix, dans votre rapport, de mettre de côté le média radio ; vous venez de vous en expliquer en disant que vous aviez reçu, entre autres, les représentants du SIRTI. Cependant, mon interrogation persiste. Nous avons été interpellés par cet organisme : vous les avez reçus, mais vous n'en avez pas tenu compte dans votre rapport, puisqu'ils en sont complètement absents. Il existe une petite contradiction avec le fait d'avoir conscience de leur importance et de leurs difficultés, comme vous l'avez rappelé, concernant particulièrement les publicités. Je m'étonne, et je relaie à nouveau, si vous me le permettez, cette inquiétude.

J'ai une autre inquiétude, si vous le permettez. Votre rapport préconise l'ouverture sans délai des secteurs interdits de publicité à la télévision – opération commerciale de la distribution, cinéma, édition littéraire –, ainsi que l'autorisation de la publicité segmentée. Cette proposition semble apparemment balayer les conclusions d'un rapport du cabinet France Pub – personnellement je ne l'ai pas lu, mais je m'en fais l'écho – cabinet spécialiste du marché publicitaire, et que par ailleurs vous citez dans votre avis. Ce cabinet a démontré que de tels assouplissements auraient des impacts très négatifs, entre autres, sur la radio, mais également sur la presse et la publicité extérieure. Pourriez-vous, s'il vous plaît, nous donner les éléments et les données sur lesquels vous vous êtes fondées pour considérer que l'ouverture des secteurs interdits serait profitable à tous ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.