Intervention de Edouard Philippe

Séance en hémicycle du mardi 9 avril 2019 à 15h00
Déclaration du gouvernement relative au grand débat national

Edouard Philippe, Premier ministre :

On a vu d'ailleurs que les thèmes abordés en décembre, dans les cahiers ouverts en mairie, ne sont pas exactement ceux de janvier et février lors des réunions locales ou des « conférences citoyennes ». Sous le contrôle des garants, la restitution a eu lieu hier et j'ai eu l'occasion d'indiquer quelles étaient les principales leçons que le Gouvernement tirait du grand débat : d'abord un immense besoin de justice et d'équité, j'y reviendrai, puis quatre exigences.

La première est peut-être la plus difficile à entendre pour nous – j'entends : pour nous tous ici. Il y a un mur de défiance qui sépare de nombreux Français de ceux qui les représentent et influent sur leur vie, qu'ils soient élus, hauts fonctionnaires, syndicalistes, journalistes. À part les maires, pas une seule organisation, pas une seule catégorie d'élus, n'échappe à cette défiance. Ô, bien sûr, individuellement, nous avons des soutiens mais, collectivement, nous serions aveugles d'imaginer que la défiance n'est pas élevée et n'est pas grandissante.

Cette défiance, elle ne naît pas d'hier.

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