Intervention de Jean-Paul Lecoq

Séance en hémicycle du mercredi 10 avril 2019 à 15h00
Intérêts de la défense et sécurité nationale dans l'exploitation des réseaux radioélectriques mobiles — Seconde délibération

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

S'agissant du déploiement d'un réseau, nous voyons bien l'architecture du réseau. Je suis surpris que l'on considère que certaines infrastructures sont totalement privées. On nous dit qu'il faudra installer des antennes pour la 5G tous les deux kilomètres pour le réseau tout public, et on autoriserait la SNCF à déployer une antenne tous les deux kilomètres, rien que pour la SNCF ? C'est complètement idiot, si c'est bien de cela qu'il s'agit ! Il ne peut donc en être ainsi, ni pour EDF ni pour la SNCF. Il s'agit d'un réseau ouvert et non de réseaux fermés.

Ensuite, si je comprends bien que, dans le cadre de sa gestion, la SNCF utilise des logiciels privés, j'espère que le reste de l'infrastructure est ouvert, parce que le maillage sera un peu compliqué à gérer !

L'autre aspect tient à la symbolique, et je m'adresse ici au président de l'Assemblée nationale : quand une commission donne un avis et défend un amendement – une commission, pas un rapporteur ou un député ! – , cet amendement ne peut pas être retiré comme cela, en séance ! Il est valable et doit obligatoirement être soumis au vote. Cela me paraît évident : il a été voté ! L'Assemblée a voté un amendement d'une commission : comment peut-on à ce point nier le rôle des parlementaires ?

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