Intervention de Annick Girardin

Séance en hémicycle du jeudi 11 avril 2019 à 15h00
Statut d'autonomie de la polynésie française - diverses dispositions institutionnelles en polynésie française — Vote sur l'ensemble

Annick Girardin, ministre des outre-mer :

Nous ne pouvons pas nous quitter sans que je remercie chacun, même si je l'ai déjà fait en présentant le texte. Merci aux membres de la commission des lois, à son rapporteur et à vous tous. Aujourd'hui, certains l'ont dit, nous avons échangé et marché ensemble. Nous avons aussi apporté au texte des modifications dont certaines n'étaient pas prévues avant ce débat dans l'hémicycle.

Pour avoir, moi aussi, été députée, je considère que, si nos discussions n'aboutissent pas à un résultat, c'est que nous ne sommes pas à la hauteur de ce que nous devons construire ensemble. En l'espèce, nous avons su coconstruire ces deux textes. Je m'en félicite et remercie chacun pour la qualité de son travail.

Avec la Polynésie, nous avons une histoire et des valeurs communes. Nous avons aussi un projet commun. Celui-ci doit avoir une trajectoire : la trajectoire 5. 0 parle du développement durable de chaque territoire d'outre-mer, en mettant l'excellence au coeur de nos actions futures. J'y crois, parce que c'est elle que nous devons donner, non seulement aux générations futures, comme on a l'habitude de le dire, mais aussi à celles d'aujourd'hui. C'est ce que nous allons leur léguer et nous devons donner un sens commun à notre action.

Nous avons procédé à une modification ou à un toilettage du statut de la Polynésie. Les statuts, qui résultent souvent d'une longue lutte dans les territoires, représentent pour ceux-ci un gain énorme. Pourtant, comme l'a relevé Mme Sage, ce ne sont que des outils au service de nos politiques publiques, des outils destinés à concrétiser les souhaits de nos concitoyens et les orientations prises par nos collectivités.

Avec Mme Pau-Langevin, avec d'autres qui viennent, comme moi, des territoires d'outre-mer, je pense que, dans sa première mouture discutée en juillet, la réforme constitutionnelle parlait déjà de différenciation. Dans les territoires d'outre-mer, nous pouvons aller plus loin sur le chemin que nous voudrions parcourir ou écrire.

Je crois aux territoires, aux collectivités, aux pays – je fais toujours très attention, par respect pour chacun, à utiliser les différents termes qu'on emploie ici ou là. En toute humilité, je pense que, si nous le voulons, nous pouvons nous saisir à nouveau d'un moment de réflexion, d'un temps de débat pour formuler d'autres propositions.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.