Intervention de Yvan Benedetti

Réunion du jeudi 25 avril 2019 à 10h50
Commission d'enquête sur la lutte contre les groupuscules d'extrême droite en france

Yvan Benedetti, porte-parole du Parti nationaliste français :

J'assiste à deux cérémonies en France chaque année, celle qui rend hommage au maréchal Pétain, que j'organise, et celle qui rend hommage à Robert Brasillach. Je participe à ces hommages depuis des années. Ils sont les racines de l'arbre. Pour avoir des branches solides qui montent haut dans le ciel, les racines doivent être profondes, et nos racines politiques sont là. Même si les racines historiques sont dans les livres d'histoire, dans les cimetières et dans la geste de ceux qui nous ont précédés.

Brasillach, c'est le poète, l'écrivain que l'on a assassiné. Sachez que les phrases qui lui sont prêtées – dans des articles que j'ai lus – ne sont pas de lui. Elles sont ridicules. Si vous voulez nous voir comme les très très méchants, cela ne nous pose aucun problème. Si vous pensez que nous mangeons un petit noir le matin, un petit juif le soir, libre à vous, mais cela relève du délire politico-médiatique.

Le terme d'antisémitisme est complètement biaisé. Il s'agit d'un anathème que l'on vous tatoue au fer rouge pour vous discréditer, vous couper la parole et vous liquider. À l'époque, c'était en fusillant, maintenant, c'est médiatiquement et socialement.

Pour ma part, je parle plutôt d'idéologie, de judaïsme politique. C'est une idéologie qu'il faut éradiquer, parce qu'elle est le moteur du mondialisme. Les représentants du « judapo » en France sont la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA), le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), qui convoque tout le monde pour son repas ; enfin, quasiment tout le monde, certains ne sont pas les bienvenus, vous en savez quelque chose, madame le député. Mais ce sont eux qui imposent aujourd'hui la tyrannie du judaïsme politique en France.

D'ailleurs, les donneurs d'ordre de la dissolution de l'Œuvre française sont à chercher outre-Atlantique. C'est le président du Congrès juif mondial (CJM), M. Ronald Lauder, qui, le 6 février 2013, a reçu la Légion d'honneur à l'Élysée, et a demandé au Président de l'époque, M. Hollande, de mettre hors d'état de nuire ceux qu'il appelle les antisémites – la révolution de la quenelle prenait à l'époque une ampleur qui effrayait beaucoup de monde. C'est donc suite à cette visite, à cet ordre du patron du Congrès juif mondial et à l'affaire Méric, à laquelle nous sommes totalement étrangers, que la dissolution de l'Œuvre française a été prononcée. Cette dissolution a été revendiquée par Valls dans son discours d'université d'été, en septembre, à La Rochelle. En janvier 2014, la répression vis-à-vis de Dieudonné s'accentue suite à des propos tenus sur M. Cohen qui ont été volés lors de son spectacle. M. Lauder a fait un petit tour des capitales d'Europe, demandant en Grèce la mise hors d'état de nuire du mouvement Aube dorée, qui était en plein boom – il avait émergé lors des précédentes élections – et en train de conquérir un grand nombre de coeurs grecs en distribuant de la nourriture dans la rue, au moment où la crise financière était à son paroxysme. Aube dorée a subi la même répression que nous, voire plus forte, car le mouvement était plus puissant que nous. Soixante-dix cadres et députés d'Aube dorée ont été jetés en prison. M. Lauder s'est également rendu à Budapest pour demander de mettre hors d'état de nuire le mouvement d'extrême droite Jobbik. Et si Orban n'a pas utilisé la même méthode, il est arrivé ses fins, ce mouvement s'étant autodétruit dans une politique de dédiabolisation.

La notion d'antisémitisme est donc totalement biaisée, d'autant que, depuis 1948, il y a un État sioniste en Palestine et que ceux qui mènent le combat contre cet État sont des Arabes, à savoir des sémites ; ce terme ne veut donc plus dire grand-chose. L'antisémitisme est donc une notion très caricaturale.

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