Intervention de Catherine Kamowski

Séance en hémicycle du jeudi 23 mai 2019 à 9h30
Statut d'autonomie de la polynésie française - diverses dispositions institutionnelles en polynésie française — Discussion générale commune

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Kamowski :

Deux textes issus d'un travail fructueux de nos deux chambres nous sont présentés aujourd'hui. Je partage la satisfaction générale, exprimée en commission mixte paritaire comme sur ces bancs, d'être parvenus à un moment d'unité nationale lors des différentes étapes de l'examen parlementaire de ces textes.

Cela marque que la Nation reconnaît la Polynésie Française comme un membre à part entière de la République, une et indivisible mais ouverte à la différence territoriale, sociale et culturelle, à tout ce qui en fait un peuple fier de ses racines, apaisé par la reconnaissance de ses spécificités et confiant dans l'avenir.

Ce sont deux textes de la maturité pour la reconnaissance de la Polynésie française dans notre République. Ils sont aussi la preuve que le Parlement sait parfaitement jouer son rôle, lorsqu'il est appelé à le faire, et que nous savons écouter les territoires pour répondre à leurs besoins lorsque cela est nécessaire.

L'article 1er du projet de loi organique, déjà abondamment cité par mes collègues, confirme la place du territoire polynésien dans la République, et tout ce que nous lui devons, malgré les milliers de kilomètres qui nous séparent.

La Polynésie française avait aussi besoin que la loi s'applique sur son territoire, en tenant compte de ses spécificités, dans un esprit de différenciation équitable. Nous allons donc aujourd'hui reconnaître des pouvoirs et des capacités nouvelles d'organisation aux collectivités de Polynésie, afin qu'elles exercent plus librement et plus souplement les compétences qui sont les leurs.

Nous permettons de la souplesse, afin que les élus locaux puissent mener à bien leurs projets. De même, par une solution globale, cohérente et adaptée au territoire polynésien, nous réglons, cher Guillaume Vuilletet, la question de l'indivision foncière. Il restera, certes, à appliquer cette solution, et nous y serons attentifs.

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