Intervention de Jean-Paul Lecoq

Séance en hémicycle du vendredi 7 juin 2019 à 15h00
Mobilités — Article 21 b

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Je pense, comme le rapporteur, qu'il faut garantir, à travers le détournement du cheminement à proximité d'installations à risque – établissements classés Seveso, centrales nucléaires… – , non seulement la sécurité des promeneurs mais aussi la sûreté de ces installations afin d'empêcher que des personnes n'y pénètrent. Je pense moi aussi que ces dispositions sont déjà prises. Ainsi, il n'est pas possible, chez moi, de suivre le canal de Tancarville en longeant la raffinerie Total – on est obligé de faire le tour et c'est bien ainsi ; on peut en revanche longer le canal sur la rive opposée et c'est d'ailleurs le chemin de halage qui le permet.

En revanche, affirmer que, pour la sûreté d'installations de loisir, il faudrait empêcher le cheminement des piétons ne va pas de soi pour moi. Tout dépend en effet de l'ampleur de ces installations. Si vous faites un détour de cent mètres, distance nécessaire pour mettre les bateaux à l'eau, vous pouvez le comprendre, mais il n'est pas acceptable de clôturer complètement car il faut que les installations en question libèrent un passage – or c'est faisable.

Une tolérance est envisageable mais, en ce qui concerne les centres commerciaux, je considère que la demande qui est faite est nulle et non avenue. De même en ce qui concerne les hôtels, de petite ou grande taille : ils doivent s'adapter pour laisser passer les piétons.

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