Intervention de Valérie Lacroute

Séance en hémicycle du vendredi 7 juin 2019 à 15h00
Mobilités — Article 21 bis

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Lacroute :

Si je puis me permettre, je vous renvoie l'argument, madame la ministre : ne caricaturons pas non plus les maires et leurs adjoints chargés de la voirie ; ce sont des élus responsables, qui n'ont pas pour habitude de faire n'importe quoi et de mettre leurs concitoyens en danger. J'en reviens donc à l'argument essentiel : laissons les élus des collectivités aménager leur territoire ; ce sont des gens responsables, qui savent tout à fait ce qu'ils font. Et je vous répète, pour avoir été maire, que nos concitoyens viennent régulièrement nous solliciter s'il y a des situations accidentogènes dans nos rues – j'ai moi-même été régulièrement sollicitée pour l'installation de dos d'âne et de passages piétons surélevés. Rassurez-vous donc : au-delà des associations qui demandent cette mesure, je peux vous dire que les citoyens des communes savent interpeller le maire s'ils identifient des situations accidentogènes.

J'étais donc favorable à ce qu'on laisse les élus locaux aménager eux-mêmes leur commune en fonction de leurs contraintes financières ; même si les aménagements n'engendrent pas de coûts financiers importants, ils doivent être programmés sur un mandat municipal. Le souhait du rapporteur de reporter la date limite à 2026 me semble plus sage que la proposition de Mme Luquet, mais je répète tout de même que l'on prive les maires et les adjoints à la voirie de définir eux-mêmes les aménagements de leur commune. Il n'appartient pourtant pas au législateur de décider, sur ce sujet mineur, à la place du maire : c'est priver le maire et son adjoint de leurs prérogatives.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.