Intervention de Jean-Paul Lecoq

Séance en hémicycle du vendredi 7 juin 2019 à 15h00
Mobilités — Article 22

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Je soutiens cet amendement pour deux raisons. Premièrement, voilà vingt ans que je me bats pour que les maires qui se sont succédé au Havre – ville où j'ai élu domicile – autorisent les usagers à prendre le bus avec leur vélo, ce qui leur permettrait de franchir les quatre-vingts mètres de dénivelé séparant la ville basse de la ville haute. La situation s'améliore, puisque les bus sont à présent accessibles aux fauteuils roulants et aux poussettes, mais on n'a pas conduit la démarche à son terme, en permettant aux voyageurs d'accrocher leurs vélos à l'arrière des bus. C'est regrettable.

Deuxièmement, on commence à améliorer les choses dans les villes qui ont la chance d'avoir des tramways. Souvent – quoique pas forcément aux heures de pointe – les tramways sont accessibles aux vélos, comme à Strasbourg, par exemple. D'autres villes n'ont pas souhaité investir dans le tramway, par exemple pour des raisons financières, et disposent seulement de réseaux de bus. Il serait dommage que l'on n'affirme pas ici que l'avenir consiste à pouvoir prendre le bus avec son vélo. C'est pourquoi cet amendement me paraît excellent. Il faut mener le raisonnement à son terme et considérer que les futurs bus urbains devront être construits avec un espace dédié aux vélos. J'ajoute que le fait de monter à bord d'un bus avec son vélo n'engendre aucune perte de temps.

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