Intervention de Jean-Paul Lecoq

Séance en hémicycle du vendredi 7 juin 2019 à 15h00
Mobilités — Article 22

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Il faut envoyer un message. Lorsque je me rends dans certains pays, je sais qu'ils sont accueillants pour les cyclistes. Aux Pays-Bas, par exemple, je sais que je trouverai, à Breda comme à Amsterdam et à Rotterdam, des espaces dédiés au vélo et une structuration du pays adéquate.

La logique de l'amendement vise à ce que la France dans son ensemble – et non à l'échelle de chaque autorité organisatrice de la mobilité – devienne un pays où le vélo est roi.

Il faut donc envoyer des messages forts, notamment à l'attention des constructeurs, ce qui permettra également d'abaisser les coûts supportés par les autorités organisatrices de la mobilité. En effet, si les constructeurs dessinent des bus adaptés aux vélos, car ils ont été prévenus que nous voulons rendre le pays aussi accessible que possible aux cyclistes, dans tous les domaines et avec tous les outils, tout est plus facile.

Telle est l'idée qui sous-tend l'amendement. Il s'agit d'envoyer un message. Qu'on dise que les véhicules existants sont comme ils sont et que l'on n'y peut rien, soit ; mais envoyer un message pour l'avenir a du sens. Tel est l'objet de l'amendement, que je vous encourage à soutenir, chers collègues.

Il s'agit d'un sujet d'envergure nationale. Je m'imagine partir du Havre en vélo, traverser Paris, rejoindre Lyon puis prendre le train jusqu'à Grenoble avant de poursuivre vers les Alpes. Si j'arrive alors dans une ville où il est interdit de prendre les transports en commun avec un vélo, c'est ballot !

Ou alors, il faudrait imaginer une cartographie des villes où les transports en commun sont accessibles aux usagers ayant un vélo, ce qui n'est guère envisageable. Il faut agir à l'échelle du pays, sous peine de commettre un non-sens.

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