Intervention de Bérangère Abba

Séance en hémicycle du vendredi 7 juin 2019 à 15h00
Mobilités — Après l'article 22 bis aa

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Abba :

Je sais que nous ne devons pas prendre ici de décisions sous l'effet de l'émotion et à partir de situations personnelles qui ne concerneraient pas toute la population. Je me joins évidemment à mes collègues qui ont une pensée émue pour la collaboratrice qui a perdu la vie ici. Je voudrais aussi avoir une pensée pour Saskia, une amie qui, voilà quelques années, a été littéralement coupée en deux par un poids-lourd qui reculait et dont le conducteur ne l'avait pas vue. Ce sont autant de vies brisées – car ce conducteur portera lui aussi cela toute sa vie.

Par ailleurs, les propos tenus tout à l'heure par notre collègue Sandrine Mörch ont éveillé en moi un écho. Voilà quelques semaines, en effet, j'ai dû émettre un avis défavorable à mes enfants qui souhaitaient se rendre à l'école à vélo. Je n'ai pas pu accéder à leur demande car, là où nous vivons, la circulation présente de vrais dangers et je ne peux pas me résoudre à vivre chaque jour avec ce risque.

J'apprécie beaucoup le retrait de l'amendement no 1410, sachant que l'amendement no 1798 laisse une possibilité, sous réserve évidemment de concertation. De fait, on ne connaît pas de maires qui veuillent envisager de tels dispositifs en bouleversant l'activité économique et les flux de circulation de leur ville sans le faire en bonne intelligence et dans la concertation.

Nous devons donc offrir cette possibilité aux maires et aux élus, et proposer cette réflexion aux habitants de ces villes, ainsi qu'aux familles qui souhaiteraient habiter dans des villes qui prennent de telles responsabilités.

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