Intervention de Jean-Paul Lecoq

Séance en hémicycle du vendredi 7 juin 2019 à 21h30
Mobilités — Après l'article 22 bis

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Je ne vais pas rappeler toute mon histoire de maire, mais enfin, on peut être amené à exploser une rue pour refaire les réseaux d'assainissement et d'eau, ou pour installer de nouveaux réseaux, comme, lorsqu'on est très écologiste, des réseaux de chaleur avec des sources de chaleur différenciées, des réseaux de fibre optique, des réseaux destinés à assurer la sécurité en cas de problème sur une usine Seveso…

Dans tous ces cas, on touche à la route. Mais la présidente Pompili a indiqué que lorsque des réseaux ont été installés à Amiens, on n'en a pas profité pour aménager des voies cyclables : je considère pour ma part que tant qu'on ne change pas le profil de la route, tant qu'il ne s'agit que de faire un trou et le reboucher, on ne peut pas imposer à un maire de repenser la route avec, par exemple, des voies en site propre pour les vélos.

Je suis convaincu de l'intérêt du vélo, et je fais réaliser des voies cyclables. Mais on ne peut imposer aux municipalités de tels travaux d'aménagement dès qu'elles ont besoin de toucher à une route. Imaginez les coûts que cela représente !

En outre, cela obligerait à utiliser du goudron, ce qui est tout de même contraire aux idées de la présidente Pompili en matière d'utilisation du carbone… Il faut savoir ce qu'on veut ! Tel est le léger bémol que je souhaitais apporter.

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