Intervention de Bénédicte Peyrol

Réunion du lundi 3 juin 2019 à 21h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBénédicte Peyrol :

L'indicateur de performance 2.2 du programme 102 Accès et retour à l'emploi est le taux de satisfaction des usagers de Pôle emploi. Certes, il augmente, mais la prévision dont on part est plus faible que ce qui a été réalisé l'année précédente... Il est dommage de ne pas se donner l'objectif de faire mieux que nous n'avons fait. Par ailleurs, il ne s'agit là que du taux de satisfaction des particuliers, non de celui des entreprises, qui ne fait pas partie des indicateurs. De ce point de vue, j'aimerais savoir quelles actions mène Pôle emploi. L'action #VersUnMétier, engagée à la fin de l'année dernière, a remporté un certain succès, mais y aurait-il quelque chose de plus pérenne ?

Par ailleurs, qu'en est-il des dépenses fiscales ? La mission Travail et emploi en comporte vingt-deux, dont le montant global est de 8 milliards d'euros : les dépenses fiscales en faveur de l'emploi des salariés à domicile, le taux réduit de taxe sur la valeur ajoutée appliqué à la fourniture de repas par les cantines des entreprises, etc. La Cour des comptes recommande à cet égard d'évaluer les dépenses fiscales, notamment celles en faveur des services à la personne, et de clarifier les objectifs visés au regard de ceux assignés à la mission. Qu'en pensez-vous, madame la ministre ? Aujourd'hui, on se rend compte que ces dépenses fiscales sont peu pilotées. Elles ne sont pas forcément inutiles, mais, en tant que parlementaires, nous avons besoin d'une visibilité.

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