Intervention de François-Michel Lambert

Séance en hémicycle du vendredi 14 juin 2019 à 15h00
Mobilités — Après l'article 37

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Imposer des ancrages écologiques partout n'est pas possible, dites-vous ; mais la destruction de nos espaces protégés n'est pas acceptable ! Il faut cesser les incantations et avancer concrètement, apporter des résultats.

Didier Réault, le président du parc national des Calanques de Marseille, montre sur ce sujet une volonté extrêmement forte. Bien que nous nous opposions sur d'autres questions, nous avançons main dans la main pour préserver cet espace commun et le transmettre à nos enfants. La situation est urgente. Nous voyons en Méditerranée les conséquences de ces ancres qui raclent le fond de la mer. Et Didier Réault se débat comme il le peut, avec les outils qui lui sont donnés.

J'ai bien entendu les propos de Mme la rapporteure sur l'absence de régime de sanction. Quant au terme d'« ancrage écologique », il existe bien dans l'administration puisque nous l'avons emprunté à des décisions de la préfecture maritime de la Méditerranée, basée à Toulon. Peut-être l'amendement mériterait-il d'être rectifié, mais du moins pourrions-nous manifester qu'entre la Posidonie, les espaces naturels du fond de la mer et les personnes fortunées qui possèdent ces grandes embarcations dont les ancres dévastent les fonds marins, nous choisissons l'avenir et la préservation de ces derniers.

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