Intervention de Julien Aubert

Réunion du mardi 18 juin 2019 à 21h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Même si je n'ai pas en tête toutes les définitions données par les uns et autres, je vois plusieurs différences entre ces quatre amendements. Quand le rapporteur parle d'absorption anthropique, cela signifie que les forêts et les prairies, qui existent à l'état naturel, ne devraient pas être comptabilisées. En revanche, l'amendement de M. Adam semble laisser une place aux absorptions naturelles, tout comme celui de Mme Panot. L'amendement de Mme de La Raudière ne concerne, quant à lui, que les activités humaines. Quand on parle d'absorption, parle-t-on d'une absorption sur laquelle nous pouvons avoir une action ou non ? Mme Panot mentionne les forêts et les prairies, mais oublie un puits de carbone très important pour la France : nos océans. Alors que la France possède plus de 11 millions de kilomètres carrés de zone économique exclusive, considérer que notre espace maritime absorbe des émissions de CO2 a tout de même une incidence.

Par ailleurs, il faut être très clair sur le sujet des importations. À quoi bon nous gargariser de la baisse des émissions de CO2 si les Chinois polluent pour nous ? Notre objectif final n'est pas d'être les premiers, mais que la planète se porte mieux. C'est pourquoi on devrait inclure les émissions de CO2 produites par les activités étrangères importées ou par des Français à l'étranger. Or ce sujet est souvent mis de côté. En région Provence-Alpes-Côte d'Azur, nous avons constaté des progrès en matière d'énergie. En réalité, ce sont des effets de la désindustrialisation qui ne relèvent pas d'un véritable effort.

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