Intervention de Bruno Joncour

Réunion du mardi 28 mai 2019 à 17h35
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Joncour :

Monsieur le ministre, je vous remercie, au nom du groupe du Mouvement démocrate et apparentés, de ce tour d'horizon de l'actualité internationale. Ma question s'inscrira dans le prolongement de l'exposé que vous venez de nous faire sur votre déplacement en République démocratique du Congo.

Vous avez indiqué qu'au lendemain des élections présidentielles et législatives, la transition s'était déroulée dans des conditions tout à fait démocratiques et qu'il y avait lieu de s'en réjouir. Il n'en demeure pas moins que l'absence de notre pays en RDC, même si elle n'a été que temporaire, a bénéficié à d'autres États, qui en ont profité pour se faire une place de choix dans le domaine de la coopération et de la sécurité. Je pense notamment aux États-Unis et à la Russie. Il y avait donc urgence à ce que la France réinvestisse ces relations pour ne pas laisser le champ libre à d'autres pays, comme ce fut le cas pendant la dernière période.

Vous avez appelé, monsieur le ministre, à une nouvelle étape de la coopération entre nos deux pays. Nous savons que les attentes sont fortes et les besoins nombreux. La sécurisation du fleuve Congo et de la façade maritime, le développement d'une armée de l'air capable de couvrir les immenses distances de cette partie du continent africain, la gestion de la relation transfrontalière avec la République centrafricaine : voilà autant de thèmes qui nous paraissent importants.

L'essentiel de notre attention se porte aujourd'hui, vous l'avez dit, sur le Sahel, et c'est normal. Il nous semble toutefois important de trouver la voie d'une coopération plus poussée entre la France et la République démocratique du Congo, via l'Agence française de développement (AFD), Expertis France ou le secteur privé, voire selon d'autres modalités, qui restent à préciser. Plusieurs initiatives, comme la création d'un collège interarmées de défense ou la coopération en matière éducative, ont déjà été lancées. Pouvez-vous, monsieur le ministre, nous donner quelques précisions sur le contenu que pourrait avoir cette future coopération et sur les moyens dont la France dispose face à des concurrents très puissants ?

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