Intervention de Jean-Félix Acquaviva

Séance en hémicycle du jeudi 27 juin 2019 à 9h30
Énergie et climat — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

J'ai bien noté la réponse de M. le ministre d'État, qui, peut sembler satisfaisante, car elle va dans le sens du dialogue avec la collectivité et de la prise en compte des problèmes qu'il importe de résoudre à court terme. Cependant, je constate, dans la réponse du rapporteur, un problème d'ordre non plus technique mais idéologique. Que cela plaise ou non, ce n'est pas depuis Paris qu'on pourra définir les spécificités de la Corse. Il faut les voir sur place.

En termes énergétiques, la situation de notre île est beaucoup plus proche de celle de La Réunion ou d'autres îles d'outre-mer que de la France continentale. C'est une réalité objective, technique, économique et environnementale. Je suis étonné qu'on puisse la nier dans ce débat. Je pensais qu'on avait dépassé ce stade. C'est dommage, car nous allons encore perdre du temps, alors qu'il faudrait aller plus vite. J'ajoute que nous savons techniquement ce qu'il faut faire, que des investisseurs sont prêts à s'engager et que, sur l'autonomie énergétique de l'île, s'est dégagée, parmi la classe politique corse, non une majorité mais une unanimité, et ce depuis des décennies. Le schéma régional climat air énergie que je viens d'évoquer date de 2013 !

Je m'étonne donc qu'on puisse adopter une vision à ce point idéologique et nullement technique, lorsqu'il s'agit de décarboner pour ménager l'intérêt économique et environnemental de la Corse et de sa population.

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