Intervention de Marie-Noëlle Battistel

Séance en hémicycle du vendredi 28 juin 2019 à 9h30
Énergie et climat — Article 3 septies

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

Tout d'abord, je voudrais saluer le travail du rapporteur, qui s'est efforcé de synthétiser dans cet amendement les différentes propositions émises en commission des affaires économiques. Je salue également le travail transpartisan mené en commission – l'opposition a en effet aussi contribué à améliorer ces propositions. Je salue donc le travail de l'ensemble des parlementaires ayant apporté leurs contributions à l'élaboration de cet amendement.

Nous souhaitons proposer deux sous-amendements à cet amendement. Le premier a pour but de prévoir une étape intermédiaire dans l'objectif de transition énergétique du parc de logements, fixé à l'horizon 2050. L'idée serait que plus aucun logement ne dispose d'un diagnostic de performance énergétique inférieur à D à l'horizon 2035. Nous fixerions ainsi une étape. Monsieur le rapporteur, monsieur le ministre d'État, vous avez établi une première étape à l'horizon 2023. Cela nous semble une bonne chose, puisque cela nous offre la possibilité d'engager des actions si la trajectoire fixée s'avérait compromise.

Une étape intermédiaire entre 2023 et 2050 semble cependant nécessaire. Nous la fixons pour notre part à 2035.

Notre deuxième sous-amendement vise à interdire la mise en location ou le renouvellement de baux de logements dont le diagnostic de performance énergétique serait inférieur au seuil E en 2028. Je profite de l'occasion qui m'est donnée pour regretter que l'amendement défendu par notre collègue Jean-Louis Bricout en commission ait été déclaré irrecevable pour la séance. En effet, la question des objectifs énergétiques liés aux logements soulève forcément celle des moyens. Or nous peinons depuis des années à trouver les moyens suffisants pour atteindre ces objectifs. La proposition d'expérimentation de Jean-Louis Bricout nous semblait équilibrée. Il s'agissait d'avancer les fonds nécessaires à la réalisation des travaux, cette avance devant être débloquée et remboursée au moment de la mutation du bien. C'était à mon sens une bonne solution.

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