Intervention de Jacques Maire

Réunion du lundi 3 juin 2019 à 15h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Maire :

Je souhaite revenir sur deux questions qui ont déjà été abordées et en poser une troisième, au nom du groupe La République en Marche.

Ma première question concerne le transfert des effectifs des personnels des fonctions support auprès du Quai d'Orsay. J'aimerais avoir une vision plus claire des difficultés et des avantages que cela représente, en termes de synergies et de redéploiements. Globalement, quelles seront d'après vous, dans les années à venir, les conséquences de cette décision sur la gestion globale du département ?

Ma deuxième question concerne l'immobilier. Jusqu'à présent, les cessions étaient un élément essentiel de l'entretien du patrimoine ; or le volume des cessions diminue. Le patrimoine se dégrade à toute allure, y compris certaines implantations très importantes : je songe à la Cinquième Avenue, où l'on a, côte à côte, le consulat général et l'Institut français, qui nécessitent des millions d'euros de réaménagements. Je comprends que vous ne souhaitiez pas accélérer la vente des bijoux de famille. Je crains néanmoins qu'entre les investissements importants liés à la rénovation de l'aile des archives, la baisse des recettes de cession et la faiblesse des dotations liées à l'entretien courant, nous nous retrouvions rapidement dans une situation délicate. Peut-être faudra-t-il prendre des dispositions budgétaires spécifiques dans peu de temps, pour réparer cette politique de gribouille, qui me paraît dangereuse.

Ma troisième question porte sur le transfert des effectifs des personnels experts techniques internationaux, qui étaient chargés de l'innovation et qui étaient présents au sein des ambassades, dans différents pôles de compétitivité ou pôles technologiques, où la fintech aimait se déployer à l'international. Ces experts technologiques ont été transférés à l'AFD, qui suit une logique de développement, et non d'innovation : la technologie française risque donc de pâtir de cette décision. Que pouvez-vous nous dire, monsieur le secrétaire d'État, sur la sauvegarde de la dimension d'innovation de nos réseaux d'expertise technique à l'international ?

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