Intervention de Jean-Paul Lecoq

Séance en hémicycle du samedi 21 octobre 2017 à 21h30
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022 - projet de loi de finances pour 2018 — Article 16

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

La différence entre poser une question au début d'un débat et poser une question à la fin de ce débat, c'est qu'entre-temps j'ai eu le temps de réfléchir. Ce qui aurait pu tenir en quinze secondes prendra donc un peu plus de temps ! Nous avons l'habitude de travailler sur ces dossiers budgétaires avec des acteurs : les élus locaux et nos collègues dans la circonscription. Pour travailler un projet de budget, il faut disposer des éléments en amont. Nous avons vu hier qu'à faire les choses à la va-vite et à adopter, il y a cinq ans, un amendement du rapporteur présenté à la dernière minute, on se retrouve aujourd'hui avec 10 milliards à rembourser.

L'amendement no 1376 , je ne l'ai même pas eu cet après-midi ! Il n'était pas disponible. Cela veut dire qu'il a été rédigé entre vingt heures et vingt et une heures trente-cinq. Personne ne l'avait avant. Cette façon de faire n'est ni correcte ni respectueuse. On a vu que ce genre de procédé il y a cinq ans va nous coûter aujourd'hui 10 milliards. Il faudrait arrêter d'agir ainsi : un amendement qui propose une solution partielle et joue avec les millions et les milliards, à la va-vite, ça ne peut pas aller. Je ne peux pas travailler le budget comme ça. Madame la présidente, vous ne trouvez peut-être rien à redire à de telles méthodes ; moi, je ne peux pas être d'accord.

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