Intervention de Christian Hutin

Séance en hémicycle du lundi 8 juillet 2019 à 16h00
Protocole france-djibouti sur les compétences de la prévôté à djibouti — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Hutin :

Lorsque nous étions à l'école primaire ou au collège, les cartes parlaient du « Territoire français des Afars et des Issas ». Ce n'est pas si lointain puisque l'indépendance du pays date de 1975 – pour ma part, j'ai eu mon bac en 1978. Pendant toute ma jeunesse, le territoire de l'actuelle République de Djibouti était donc français.

Mme la présidente de la commission et moi-même sommes allés à Djibouti avec Marion Lenne et Didier Quentin, sans appréhension et sans idées préconçues. Nous nous sommes vite rendu compte qu'on nous attendait. Mme la secrétaire d'État et Mme Monica Michel nous ont dit, comme vous-même, madame de Sarnez : « L'ambassadeur nous attend. »

Il ne s'agit pas ici de la démarche colonialiste d'autrefois, où la bêtise pouvait exister, mais d'une réponse à une forme d'attente : les gens de Djibouti nous attendent. Nous avons rencontré plusieurs responsables commerciaux et industriels, qui nous attendent et nous disent : « Revenez chez nous. Reprenez de l'influence. » C'est toute la différence qui existe entre le colonialisme, que je déteste, et une forme d'affection qui subsiste entre nos deux pays.

Nous avons visité la base militaire de Djibouti, dont les effectifs ont diminué : de 3 000 soldats, ils sont passés à environ 1 500. Ce n'est pas une base comme les autres : ces 1 500 militaires, ainsi que leurs familles, vivent sur le territoire dans une sorte de fraternité avec les habitants.

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