Intervention de Valérie Boyer

Séance en hémicycle du mardi 9 juillet 2019 à 15h00
Questions au gouvernement — Grenelle des violences conjugales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

Monsieur le Premier ministre, associerez-vous sans sectarisme l'ensemble de la représentation nationale pour tenir compte de nos propositions ? La lutte contre les violences conjugales est une cause universelle qui mérite l'unité nationale et ne doit souffrir aucune excuse, même culturelle. Nous sommes enfin unis sur cette question, même si nous aurions tort de considérer qu'un énième Grenelle réglera tout. Approuvons sans réserve les mesures qui permettront d'arrêter à temps le geste fatal.

« La violence commence où la parole s'arrête », disait Marek Halter, car elle est l'arme du faible, le refuge de l'incompétent. Au courage des victimes qui dénoncent leur bourreau, nous ne pouvons pas répondre par la lâcheté, le silence, la division, la communication ou l'inaction. Je le dis aux victimes : vous n'êtes pas seules. Je sais que l'ensemble de la représentation nationale le dit avec moi : vous n'êtes pas seules !

1 commentaire :

Le 13/07/2019 à 12:43, Laïc1 a dit :

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"« La violence commence où la parole s'arrête », disait Marek Halter, car elle est l'arme du faible, le refuge de l'incompétent."

Il n'y a pas de logique interne dans cette phrase : ce n'est pas parce que la parole s'arrête que celui qui est muet est nécessairement armé par son silence, que ce silence est le refuge de son incompétence.

Marek Halter stigmatise le silence, non pas comme volonté de celui qui ne parle pas, mais comme drame vécu par celui qui est frappé de ce silence, on ne peut pas donc faire de ce silence un refuge ou une force, ce n'est pas cohérent.

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