Intervention de Ugo Bernalicis

Séance en hémicycle du mardi 9 juillet 2019 à 15h00
Agence nationale de la cohésion des territoires — Discussion générale commune

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

L'Agence nationale de la cohésion des territoires induit, à l'égard de l'innovation, une posture servicielle qui me paraît fondamentale pour améliorer l'agilité et la souplesse tout en confortant, bien entendu, la volonté partenariale, au plus proche du terrain, avec les acteurs locaux que sont les élus, que nous connaissons bien.

Ces élus sont capables, dans le cadre d'un dialogue partagé et renouvelé, de favoriser une implication au plus proche du terrain, en vue de créer de véritables synergies avec la nouvelle agence. Celle-ci, c'est peut-être son principal mérite, engage une nouvelle gouvernance, tournée vers les projets innovants – car c'est bien cela, le sens de l'histoire : l'innovation. Passer à côté d'elle, c'est passer à côté du futur, et passer à côté du futur, ce n'est pas possible.

On évoque, pour la future agence, des problèmes de leadership. Ce n'est pas là le fond du problème ! Ce qui sera mis à l'épreuve, c'est plutôt sa capacité de réflexivité – car, au fond, c'est bien ce que nous lui demanderons.

Ce que nous lui demanderons, c'est de faire de la coproduction. En effet, comme vient de l'expliquer, en bon français, le rapporteur de la commission mixte paritaire, il y a un problème avec les logiques top-down, auxquelles il convient de substituer des logiques bottom-up, qui sont celles que les citoyens et les citoyennes, ainsi que les élus locaux, attendent. Les expressions que je viens d'employer, je le sais bien, seront traduites en français par le service du compte rendu de la séance, mais, que voulez-vous, j'essaie de m'adapter, de « disrupter », d'être à la hauteur des innovations que nous engageons au sein des administrations – car cet empilement des interlocuteurs est intolérable.

Ces interlocuteurs, n'ayez crainte, existeront toujours, mais les élus locaux, eux, n'en auront qu'un seul, à l'échelon départemental : le délégué territorial de l'Agence nationale de la cohésion des territoires, qui assurera le lien avec les services de la préfecture et, ce faisant, garantira aussi l'interministérialité de tous ces opérateurs qui, disons-le, sont bien trop nombreux.

Moi-même, j'ai dû noter tous les sigles, parce que je ne les connaissais pas par coeur. Nous avons ainsi l'ANRU, l'ANAH, le CEREMA, la CDC – Caisse des dépôts et consignations – , l'EPARECA… J'ignore s'il y a un sigle pour l'Agence du numérique, vu que « AN » est déjà pris par l'Assemblée nationale.

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