Intervention de François Cormier-Bouligeon

Séance en hémicycle du mardi 16 juillet 2019 à 21h30
Agence nationale du sport et organisation des jeux olympiques et paralympiques de 2024 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Cormier-Bouligeon :

Les Jeux olympiques et paralympiques de 2024 seront une réussite. Si nous l'espérons et si nous le voulons, il faudra pour cela sortir auparavant victorieux de quatre épreuves.

La première consistera à réussir en 2024 l'organisation de la plus grande manifestation sportive au monde, au bénéfice des sportifs et des spectateurs du monde entier. Nous avons pleinement confiance en Tony Estanguet et en ses équipes pour relever ce défi. Les articles 1er, 2 et 4 de ce projet de loi vont d'ailleurs dans ce sens.

La deuxième épreuve est celle de la démonstration de l'excellence du savoir-faire des entreprises françaises de la filière de l'économie du sport. Comme les Britanniques ont su le faire à Londres en 2012, nous devons placer les entreprises françaises sur orbite à l'occasion de nos Jeux.

La troisième épreuve consiste à offrir un cadre et des moyens à nos jeunes athlètes de haut niveau pour qu'ils remportent le maximum possible de médailles françaises. Sous la direction de Claude Onesta, le pôle haute performance y travaille déjà, car en la matière, chaque jour compte.

Nous serons vigilants au devenir des conseillers techniques et sportifs dont il faut moderniser la fonction, non en la supprimant mais en poursuivant l'objectif de la pérenniser, car, depuis plusieurs décennies, ils ont fait la preuve de leur utilité comme de leur efficacité tant dans le domaine du haut niveau qu'en matière de diversification des pratiques sportives.

C'est précisément l'objet de la quatrième épreuve que nous devons remporter : permettre au plus grand nombre de Français d'accéder aux activités physiques et sportives. La question centrale est bien celle-là : les Jeux olympiques et paralympiques de 2024 permettront-ils de faire de la France une nation sportive ?

J'ai la conviction que c'est possible et la certitude que c'est nécessaire ! La condition sine qua non pour atteindre cet objectif est que cette compétition permette de créer une dynamique au sein de tous nos territoires. C'est l'une des deux missions confiées à l'Agence nationale du sport dont l'article 3 du projet de loi consolide la création.

L'Agence réussira cette mission à deux conditions. Première condition : l'échelon régional prévu dans la loi, échelon nécessaire mais non suffisant, doit être complété d'une organisation au niveau du bloc communal.

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