Intervention de Sandrine Josso

Séance en hémicycle du mardi 23 juillet 2019 à 15h00
Questions au gouvernement — Violences contre les sapeurs-pompiers

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Josso :

Brassards à la manche, banderoles sur les casernes, 85 % des sapeurs-pompiers professionnels sont en grève depuis le 26 juin et jusqu'au 31 août. Ils sont à bout. Ils se sentent démunis face à l'augmentation du nombre des interventions qu'ils doivent assurer avec des ressources qui n'augmentent pas, et des violences à leur encontre qui s'accentuent de manière considérable.

À titre d'exemple, depuis le début de l'année 2019, une quarantaine de pompiers du centre de secours de Rezé, près de Nantes, ont été victime d'agressions violentes et de vols.

Le groupe Libertés et territoires s'inquiète de ces violences intolérables qui deviennent récurrentes. Nos sapeurs-pompiers se dévoueront encore cet été, en luttant notamment contre les feux de forêt toujours plus nombreux liés aux épisodes caniculaires et aux dérèglements climatiques.

C'est pourquoi, monsieur le ministre, il y a urgence à agir. Ajoutons à cela la directive européenne sur le temps de travail, qui menace toujours le modèle français de secours d'urgence, et l'absence de réponse à la demande visant à la création d'un numéro unique d'urgence, le 112, alors que les pompiers sont les premiers à intervenir lors des accidents à la personne.

On ne peut que comprendre la crise des vocations qui frappe les sapeurs-pompiers et la grève qu'ils mènent. Nous avons le devoir de protéger ceux qui nous protègent.

Pouvez-vous donc, monsieur le ministre, nous indiquer quels nouveaux moyens et outils vous envisagez d'employer pour protéger nos pompiers et, plus largement, nos services publics destinés à secourir nos concitoyens ?

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