Intervention de Marie-Christine Dalloz

Réunion du mercredi 3 juillet 2019 à 9h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

Permettez-moi d'abord d'émettre un voeu : j'espère que ce n'est pas la dernière occasion que nous avons de vous interroger au sein de la commission des finances.

Sur les collectivités territoriales, vous indiquez dans votre rapport que le dynamisme des concours financiers est favorable au bloc communal et aux régions. L'an dernier, dans votre rapport, vous aviez cité le Jura parmi les départements performants de ce point de vue. Je suis très fière de vous redire que depuis quatre ans, nous avons fait un effort de désendettement extraordinaire, sans changer nos politiques de base. Nous enregistrons une progression de l'épargne brute et de l'épargne nette plus forte encore que ce que vous présentez en moyenne et la capacité de remboursement de notre dette est inférieure au ratio de la strate. Nous avons fait des efforts considérables. Des efforts sur les dépenses de fonctionnement sont donc possibles.

J'en viens au niveau national. Il y a une expression : « Quand on se compare, on se rassure. » Aujourd'hui, quand nous nous comparons aux autres pays européens, nous ne nous rassurons pas du tout, tant s'en faut. La situation de la France est inquiétante. Ce décrochage dans tous les registres me terrorise. Monsieur le Premier président, seriez-vous d'accord pour dire que cette majorité a fait le choix de la dette ? Mais pour quelle finalité ? Que faisons-nous avec de la dette ? Est-ce uniquement pour financer du déficit de fonctionnement ou avons-nous vraiment des projets d'investissement ? Comment réglons-nous ce problème de dette qui s'accumule ? Avec le niveau actuel, c'est supportable, mais si les taux venaient à évoluer, ce ne le serait plus.

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