Intervention de Thierry Benoit

Réunion du mercredi 10 juillet 2019 à 17h00
Commission d'enquête sur la situation et les pratiques de la grande distribution et de ses groupements dans leurs relations commerciales avec les fournisseurs

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Dans la réalité, une rupture d'approvisionnement peut venir d'un problème chez l'industriel, d'un problème de transport comme vous l'avez dit, ou de stockage. Pourrait-on imaginer que ces pénalités logistiques soient purement et simplement supprimées ? Elles sont institutionnalisées et représentent dans certains cas des sommes assez, voire très importantes et beaucoup de temps de discussions et de négociations. On demande à titre de pénalités logistiques des sommes prohibitives qu'on divise par deux ou par trois en définitive car on a demandé beaucoup pour avoir moins. Pourrait-on envisager, à partir du moment où il existe un partenariat entre vous et vos fournisseurs qui exige de la qualité de service, y compris pour approvisionner en volume, en qualité et en régularité, de supprimer les pénalités logistiques ? Auquel cas, dans la phase de discussions et de négociations, vous feriez des remontrances à votre fournisseur en lui expliquant que vous avez été mal servi à trois reprises au cours de l'année et que vous souhaitez changer de fournisseur à moins qu'il corrige la situation ; en d'autres termes, une négociation simple et saine. D'après ce que j'ai compris, les pénalités logistiques sont dans un bon nombre de cas une façon d'obtenir de l'argent supplémentaire auprès des fournisseurs.

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