Toutes les réunions et tous les échanges que nous avons eus avant l'été, puis la semaine dernière en commission, l'ont montré : nous sommes d'accord sur un constat, celui d'une véritable fracture, s'agissant de la mobilité, entre, d'une part, les métropoles et, de l'autre, les villes moyennes, les villages et les bourgs.
En revanche, nous avons aujourd'hui un vrai point de désaccord : en défendant la motion de rejet préalable, vous signifiez, mon cher collègue, qu'il est urgent d'attendre ; nous, membres du groupe UDI et indépendants, considérons à l'inverse qu'il est urgent d'agir. Le texte aurait d'ailleurs pu être adopté encore plus vite, si la commission mixte paritaire n'avait pas échoué sur la question des financements.
La vie quotidienne de nos concitoyens mérite, me semble-t-il, mieux que des combats de forme et des motions de procédure qui ne font que retarder nos débats. Leurs attentes sont grandes. La concertation a eu lieu, et bien lieu. Les discussions en première lecture ont été particulièrement riches et ont grandement contribué à améliorer le texte. Je suis persuadé que la nouvelle lecture va encore y concourir – rapidement, maintenant.