Intervention de Sophie Auconie

Séance en hémicycle du jeudi 12 septembre 2019 à 15h00
Mobilités — Explications de vote

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

Depuis la loi d'orientation des transports intérieurs de 1982, aucune réforme de la politique générale des mobilités n'avait été étudiée ni soumise au débat dans cet hémicycle. Le groupe UDI et indépendants considère donc que c'est une grande avancée pour nos territoires et pour les politiques de mobilité de notre pays.

Le texte aurait certes pu être beaucoup plus ambitieux. Nous mesurons tous que la dépense publique est un élément indispensable, auquel vous êtes très attentifs. Nous veillerons à ce que tout cela progresse dans le temps.

Nous voulons noter les points positifs de ce texte, qui apporteront de vrais progrès à l'ensemble des territoires et des citoyens : une programmation pluriannuelle des investissements et des infrastructures, des mobilités plus propres, grâce au vélo et à la décarbonation des transports terrestres d'ici à 2050, ou encore l'encadrement des mobilités connectées. Tous ces points permettront de grandes avancées.

Nous notons aussi des manques, notamment dans les modalités de financement des investissements dans les infrastructures. Nous serons au rendez-vous que vous nous avez donné au moment du débat sur le projet de loi de finances.

Sur la décarbonation des transports aériens et maritimes, nous vous donnerons rendez-vous, monsieur le secrétaire d'État. Je considère, pour ma part et au titre de notre groupe, que c'est un sujet que vous devez porter au niveau européen. Vous devez défendre cet objectif d'un point de vue européen, parce que, une fois encore, si la France était la seule à travailler dans ce sens, cette action jouerait en sa défaveur du point de vue de la concurrence. Je voudrais donc vraiment que vous puissiez mettre le sujet sur la table de l'Union européenne.

Et puis nous regrettons – et moi particulièrement, parce que je vis dans un secteur rural – l'absence d'engagements pour de véritables solutions en matière de transport dans les zones rurales, pour leur désenclavement, et pour répondre au mouvement social qui a notamment été la conséquence de l'augmentation simultanée du prix du carburant et des taxes sur le carburant. Nous devons avoir des alternatives à leur proposer. Sur ce point, monsieur le secrétaire d'État, je solliciterai un rendez-vous afin que nous en parlions ensemble, après la publication du rapport préfectoral. En attendant, nous voterons le projet de loi.

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