Intervention de Jean-Paul Lecoq

Séance en hémicycle du mercredi 18 septembre 2019 à 15h00
Accords avec le tchad et l'angola relatifs aux services aériens — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Je répète à propos de ces accords aériens avec l'Éthiopie, le Costa Rica et le Mozambique ce que j'ai indiqué précédemment à propos des accords de même nature avec le Tchad et l'Angola – dans la mesure où il ne s'agissait pas d'un scrutin public, je précise que nous avons voté contre le projet de loi autorisant leur approbation : les députés communistes sont, par principe, opposés à tous les accords de libre-échange dont le seul but est de déréguler des secteurs qui nécessiteraient plutôt une régulation internationale.

Nous devons prendre très au sérieux les problèmes écologiques posés par le transport aérien dans le monde si nous voulons limiter au maximum le dérèglement climatique. En effet, les changements climatiques sont de plus en plus nombreux, de plus en plus violents.

Président du groupe d'amitié dédié au Mozambique, je puis témoigner que ce pays a été touché deux fois cette année, de manière quasiment consécutive, par des catastrophes naturelles d'une ampleur inédite, catastrophes dont la fréquence est appelée à augmenter à cause du réchauffement climatique.

Les cyclones tropicaux Idai et Kenneth ont frappé le Mozambique le 14 mars et le 25 avril. Le premier a dévasté le centre du pays et fait plus de 1 000 morts et 2 millions de sinistrés ; il a littéralement rayé de la carte plusieurs villes, faisant de la côte un véritable champ de ruines. Le second, avec des rafales atteignant 200 kilomètres par heure, a touché une zone moins peuplée mais a tout de même causé quarante-cinq morts et 250 000 déplacés, et il a détruit plusieurs milliers d'habitations et de commerces. Toutes ces pertes humaines sont une conséquence du dérèglement climatique ; nous devons en être conscients.

Après le passage du cyclone Idai, la France a indiqué avoir envoyé une aide humanitaire au départ de la Réunion, notamment un avion transportant soixante-cinq tonnes de matériel d'urgence, comme des unités de potabilisation, du matériel électrique, des tentes et de la nourriture.

Monsieur le secrétaire d'État, il serait intéressant, après quelques mois, que le Gouvernement informe la représentation nationale des suites de cette intervention d'urgence. Qu'en est-il aujourd'hui de la situation au Mozambique ?

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