Intervention de Sonia Krimi

Réunion du mardi 17 septembre 2019 à 17h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSonia Krimi :

Je ne partage pas la totalité de vos propos, mais, en tant qu'élus de tous les bords, ils nous ont permis de discuter de façon sereine d'un sujet qui me semble important. Je garde une seule idée : il faut anticiper. C'est structurel, ce n'est pas en fermant les frontières que nous allons réussir, et ce n'est pas en les ouvrant non plus, parce que l'Europe représente 7 % de la population mondiale, mais ce sont les 7 % pour lesquels tout se passe bien, même si j'entends souvent dire le contraire : il y a des retraites, des routes, une sécurité sociale, des crèches, une éducation nationale, etc. Il y a un système qui tient la route et c'est pour cela que les personnes viennent chez nous. Elles ne viennent pas chez nous parce qu'elles veulent juste vivre en France. C'est une vraie déchirure pour ces personnes de quitter leur pays.

Aujourd'hui, nous sommes devant une réalité et nous devons nous emparer du sujet. Les personnes qui disent aujourd'hui : « circulez, il n'y a rien à voir. Avec les immigrés, il n'y a aucun souci » se trompent. Il y a des peurs et les électeurs nous le rappellent tous les jours. D'un autre côté, une partie de la population et de nos politiques dit que chaque immigré est un problème. Je rappelle souvent les propos du Front national, il y a quelques années : « Un million de chômeurs, un million d'immigrés. »

Merci pour votre intervention et travaillons tous ensemble, quel que soit notre bord politique.

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