Intervention de Yannick Favennec-Bécot

Séance en hémicycle du jeudi 3 octobre 2019 à 21h30
Bioéthique — Après l'article 5

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

La déclaration d'Istanbul de 2008 a souligné la nécessité de prévoir un système transparent de régulation et de surveillance du don d'organes et des activités de transplantation qui garantisse la sécurité du donneur et du receveur, l'application des règlements et l'interdiction des pratiques contraires à l'éthique, dans un contexte de pénurie d'organes et de trafic international d'organes et de tissus.

C'est dans cet esprit que s'inscrit cet amendement visant à garantir l'information des personnes inscrites sur la liste nationale en vue d'obtenir une greffe sur les pratiques contraires à l'éthique, ainsi que sur le cadre professionnel et légal qui réglemente le don d'organes et les activités de transplantation.

La transplantation d'organes permet de prolonger et d'améliorer la vie de centaines de milliers de patients dans le monde. Plus qu'un simple traitement susceptible de sauver des vies, elle est le symbole de la solidarité humaine, grâce aux multiples progrès médicaux et scientifiques et aux innombrables gestes de générosité des donneurs et de leurs familles.

Cette chaîne de solidarité ne peut être ternie par des trafics d'« êtres humains-sources d'organes » ou des voyages hors des pays riches de « patients-touristes » achetant les organes de personnes pauvres.

Je le répète, cet amendement s'inscrit dans une démarche de prévention et vise à garantir la transmission d'une information aux personnes en attente d'une greffe.

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